"Jean-René Bernaudeau, de Montréal à Sarran"

A l'été 1976, mon grand-père Léonce avait acheté une des premières télévisions couleur du village pour suivre notre cousin Jean-René Bernaudeau aux jeux Olympiques de Montréal. Des années plus tard, un soir d'étape à Sarran, j'ai retrouvé JR à l'hôtel de ses coureurs. Je n'étais plus journaliste, j'étais redevenu "le cousin".

On passait les débuts du mois de juillet dans la maison de campagne que mon père réparait à Vendrennes. Les journées étaient longues, très longues. Le matin, je filais sur mon vélo de course au bureau de tabac acheter Ouest France. Je rentrais, j'avaais un chocolat et deux tartines et je dévorais la page consacrée au Tour de France. 1979. Jean-René éclaboussait le début du Tour de son talent. Maillot jaune d'entrée. Je m'installais sur la pelouse, le transistor branché sur Europe 1 et l'après-midi s'écoulait au rythme des flashs. On regardait l'arrivée des étapes sur la vieille télé en noir et blanc...mais la frustration était grande car on ne pouvait alors suivre que les 30 ou 40 dernières minutes.

Samedi 14 avril 2018. Jean-René est au Maroc, il accompagne l'équipe amateure de Vendée U. "Non, je ne serai pas à Nantes mardi pour la demi-finale, je serai rentré du Maroc mais j'ai un autre déplacement", me répond-il au téléphone.

Avant le quart de finale victorieux contre Lens, JR était venu prendre la parole devant les Herbretais pour les motiver.

Et avant le match de mardi, c'est à dire à 90 minutes d'une finale au Stade de France, contre "l'ogre" PSG ou contre Caen, comme dans un rêve qu'on n'ose pas révéler au matin mais sur le point de se réaliser, que leur dirait-il ?

"La Vendée qui gagne, c'est la Vendée qui n'a pas de complexes, qui fait des rêves et qui les accomplit. Alors, les gars, allez au bout de vos rêves !".


 

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